La situation en Haïti est alarmante, avec une violence des gangs persistante malgré les efforts des forces de sécurité. Entre avril et juin 2024, l’ONU a recensé 1 379 victimes de meurtres et de blessures ainsi que 428 victimes d’enlèvements.
Les gangs continuent de se renforcer, occupant les principaux axes routiers du pays en toute impunité.
L’état d’urgence est en vigueur dans 14 communes contrôlées par les gangs, et plus de 400 policiers kenyans sont déjà sur le territoire, mais la situation reste critique.
Dans ce climat de violence, il devient de plus en plus difficile pour les familles de rendre un dernier hommage à leurs proches.
Des espaces où se tiennent les cérémonies funéraires ont été contraints de fermer à Port-au-Prince.
Certains, comme le journaliste Eloge Milfort, ont été empêchés d’assister aux funérailles de leurs proches en raison des menaces de mort et de kidnapping.
La violence des gangs en Haïti est stupéfiante, avec plus de 2 700 civils tués et plus de 1 600 membres de gangs tués en 2023.
Le mouvement d’autodéfense a également conduit à plus de 500 lynchages de personnes accusées d’appartenir à des gangs.
Récemment, lors des deux premières semaines de l’état d’urgence, 104 présumés bandits ont été tués dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite.
La situation reste préoccupante, et il est essentiel de trouver des solutions pour protéger la population et rétablir la sécurité dans le pays.