Le Département du Trésor des États-Unis a récemment imposé des sanctions à l’ancien président haïtien Michel Martelly, l’accusant de trafic de drogue, notamment de cocaïne, à destination des États-Unis.
Cette décision a été annoncée dans un communiqué officiel, soulignant que Martelly aurait été impliqué dans le blanchiment de produits illicites et aurait collaboré avec des trafiquants de drogue locaux tout en soutenant divers gangs en Haïti.
Les sanctions ont été mises en place pour contrer les activités qui contribuent à l’instabilité en Haïti, un pays actuellement en proie à la violence des gangs.
Environ 80 % de la capitale, Port-au-Prince, est contrôlée par des groupes criminels, exacerbant la crise politique et sociale.
Cette action fait suite à des sanctions antérieures contre d’autres personnalités politiques haïtiennes, y compris des sénateurs et d’anciens premiers ministres, également accusés de corruption et de trafic de stupéfiants.
Les États-Unis, en coordination avec le Canada, continuent de cibler les élites politiques qu’ils considèrent comme responsables de la crise actuelle en Haïti, affirmant leur engagement à promouvoir la responsabilité et à soutenir le peuple haïtien