La responsable de programme du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) Rosy Auguste Ducena qualifie les actions du commissaire du gouvernement de Miragoâne, Jean Ernest Muscadin, d’exécutions sommaires. Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi

La responsable de programme du Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), Rosy Auguste Ducena, a récemment qualifié les actions du commissaire du gouvernement de Miragoâne, Jean Ernest Muscadin, d’exécutions sommaires. Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi, elle a souligné que Muscadin aurait été impliqué dans plus de 26 meurtres, souvent en ciblant des individus soupçonnés d’appartenir à des gangs ou d’autres crimes.

**** Contexte des Allégations

Les allégations contre Muscadin incluent des cas documentés d’exécutions extrajudiciaires, où des personnes ont été tuées sans procès ni respect des droits fondamentaux. Le RNDDH a exprimé des préoccupations quant à l’absence d’action de la part des autorités judiciaires malgré les condamnations publiques de son comportement par le ministère de la Justice[1][3]. Ducena a également évoqué le principe de la présomption d’innocence, qui est souvent violé dans ces situations.

**** Réactions et Demandes

Le RNDDH appelle à la révocation immédiate de Muscadin et exige une enquête approfondie sur ses actions. Cette situation soulève des questions sérieuses sur l’état des droits humains en Haïti et l’impunité dont bénéficient certains responsables. Les déclarations de Ducena mettent en lumière un climat de violence et d’arbitraire qui prévaut dans certaines régions du pays, exacerbé par la lutte entre gangs et forces de sécurité.