Le massacre récent à Pont-Sondé, dans le département de l’Artibonite, a ravivé les préoccupations concernant la sécurité en Haïti. L’attaque, attribuée au gang “Grand Grif”, a causé la mort d’au moins 70 personnes et blessé 22 autres, exacerbant une situation déjà critique marquée par la violence des gangs et l’incapacité des forces de sécurité à rétablir l’ordre.
La Position de Mgr Mésidor
Mgr Max Leroy Mésidor, archevêque métropolitain de Port-au-Prince, a exprimé sa profonde indignation face à cette escalade de violence. Il a appelé les autorités à éviter de répéter les erreurs du passé et à s’engager sérieusement pour restaurer la paix et la sécurité dans le pays. Dans ses déclarations, il a souligné que les rencontres et déplacements autour de la force multinationale doivent se traduire par des actions concrètes et efficaces pour faire face à cette crise.
La Force Multinationale : Un Déploiement Critique
La force multinationale, dirigée par le Kenya, a pour mission de soutenir la police haïtienne dans ses efforts pour rétablir l’ordre. Cependant, son efficacité est remise en question face à la réalité sur le terrain, où les gangs continuent d’exercer un contrôle significatif sur certaines zones.
Les discussions autour de cette force ont été nombreuses, mais Mgr Mésidor insiste sur le fait que ces rencontres doivent mener à des décisions concrètes et non rester au stade des discussions. Il souligne que la situation actuelle exige une réponse urgente qui dépasse les simples promesses d’assistance internationale.