La situation à Solino, un quartier de Port-au-Prince, est marquée par une intensification des violences perpétrées par le gang Viv Ansanm. Malgré les efforts des forces de l’ordre, la terreur continue de régner dans cette communauté.

Contexte des Violences
Depuis le 17 octobre 2024, Solino est le théâtre d’assauts répétés de la coalition de gangs Viv Ansanm, qui a réussi à s’imposer dans la région. Ces attaques ont causé la mort de plusieurs civils et forcé plus de 5 000 personnes à fuir leurs domiciles.

Les habitants, pris au piège entre la violence des gangs et l’inefficacité des autorités, vivent dans un climat de peur constante.

Réactions des Résidents
Les résidents de Solino font preuve d’une détermination remarquable face à cette menace.

Des jeunes du quartier, soutenus par quelques policiers locaux, tentent d’organiser une résistance pour protéger leur communauté. Un habitant a déclaré : « Nous avons peur, mais nous ne pouvons pas abandonner. C’est notre maison, notre vie ».

Cependant, leurs efforts sont souvent entravés par le manque de ressources et l’absence d’une réponse adéquate des forces de sécurité.

Inaction des Autorités
Les autorités haïtiennes sont critiquées pour leur mutisme face à cette crise. Les appels à une intervention plus vigoureuse et à un renforcement de la présence policière restent largement ignorés.

Les opérations menées par la Police Nationale d’Haïti (PNH) et les Forces Armées d’Haïti ont été sporadiques et insuffisantes pour endiguer la violence. La population se sent abandonnée, alors que les gangs continuent d’imposer leur loi sans crainte de répercussions.

Conclusion
La situation à Solino illustre les défis majeurs auxquels fait face Haïti en matière de sécurité. La combinaison d’une absence d’autorité efficace et d’une montée en puissance des gangs crée un environnement où les habitants vivent dans l’incertitude et la peur.

Pour rétablir un semblant d’ordre, il est crucial que les autorités prennent des mesures significatives pour répondre aux besoins urgents de la population et contrer la menace des gangs.