Après le massacre perpétré par des gangs dans la capitale, L’ONU devrait voter pour le déploiement en urgence d’une force armée pour combattre la violence des gangs en Haïti, cette mission devrait restaurer la sécurité, l’état de droit et la gouvernance démocratique.
Les récents événements en Haïti sont marqués par une escalade tragique de la violence, avec au moins 184 personnes tuées lors d’exactions orchestrées par un chef de gang à Port-au-Prince. Ce massacre, survenu les 6 et 7 décembre 2024, a été qualifié de “massacre abject” par le bureau du Premier ministre haïtien, Alix Didier Fils-Aimé, qui a dénoncé la cruauté des actes perpétrés. Les victimes étaient principalement des personnes âgées et des adeptes du vaudou, ciblés en raison de croyances erronées concernant la maladie du fils du chef de gang.
Situation actuelle et réponse internationale
Face à cette violence croissante, l’ONU prévoit de voter sur le déploiement urgent d’une force armée pour lutter contre les gangs en Haïti. Le Haut-Commissaire aux droits de l’Homme, Volker Türk, a indiqué que ces violences portent le bilan des morts en Haïti cette année à environ 5 000 personnes23. Cette situation alarmante souligne non seulement l’instabilité politique chronique du pays, mais aussi l’inefficacité des forces nationales face à la puissance croissante des gangs, qui contrôlent désormais environ 80% de Port-au-Prince.
Appels à l’aide
Les autorités haïtiennes et des représentants internationaux ont exprimé un besoin urgent d’assistance pour restaurer la sécurité et l’état de droit.
La Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour Haïti a souligné que sans une aide militaire internationale, les efforts pour stabiliser le pays risquent d’échouer. Le Conseil de sécurité des Nations Unies est donc pressé d’agir pour déployer une mission multinationale d’appui à la sécurité afin de freiner cette spirale de violence sans précédent.
Ces événements tragiques mettent en lumière la nécessité d’une intervention internationale pour aider Haïti à retrouver un semblant de normalité et à rétablir la gouvernance démocratique dans un contexte où la violence gangrenée par les gangs continue d’affecter gravement la vie quotidienne des Haïtiens.