Biden lance un programme de citoyenneté pour les conjoints immigrés de citoyens américains

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Le nouveau programme de libération conditionnelle pour les conjoints de citoyens américains
Le 18 juin 2024, le président Joe Biden a annoncé une nouvelle initiative permettant aux conjoints de citoyens américains de demander le statut de “liberté conditionnelle sur place” auprès du ministère de la sécurité intérieure.

Ce programme vise à accorder des protections temporaires et des permis de travail à environ 550 000 personnes aux États-Unis, tout en leur permettant d’obtenir le statut de résident permanent avec leur conjoint, sans risquer d’être séparés de leur famille pendant de longues années.

Selon les calculs de l’administration Biden, les personnes qui seront éligibles résident en moyenne depuis 23 ans aux États-Unis.

Cette mesure devrait protéger environ un demi-million de conjoints et de conjointes de citoyens américains, ainsi qu’environ 50 000 enfants immigrés âgés de moins de 21 ans.

Qui en bénéficie ?
Les immigrants et leur famille de nationalité américaine.

Les critères d’éligibilité au nouveau programme sont les suivants:
Être le conjoint d’un citoyen américain
Être présent aux États-Unis
Ne pas avoir de base légale pour rester aux États-Unis.

Comment ça fonctionne ?
Le nouveau programme s’appuiera sur la “libération conditionnelle pour raisons humanitaires”, qui autorise les personnes qui n’ont pas de base légale pour rester aux États-Unis à rester temporairement dans le pays pour des raisons humanitaires urgentes ou pour des raisons d’intérêt public important.

Grâce à ce programme, ils peuvent demander une autorisation de travail et s’adapter à la résidence permanente sans quitter le pays et tenter ensuite d’y revenir, ce qui entraînerait des interdictions d’entrée sur le territoire.

Ce programme est l’une des mesures les plus importantes prises par le président démocrate Joe Biden pour accorder un statut légal aux immigrants sans papiers vivant aux États-Unis.

Cependant, l’annonce a immédiatement suscité de vives critiques du Parti républicain, qui a dénoncé une manœuvre “électoraliste” visant à “récolter les voix” des électeurs hispaniques.

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