La crise de santé mentale chez les policiers et militaires haïtiens est exacerbée par l’insécurité et la violence croissante des gangs dans le pays.
La situation est critique, avec des niveaux d’anxiété et de détresse psychologique élevés parmi ces forces, qui sont souvent en première ligne des conflits.
Le système de santé en Haïti, déjà fragile, est paralysé, rendant l’accès aux soins psychologiques difficile.
Environ 40% des établissements de santé ont fermé en raison de l’insécurité, et ceux qui restent ouverts sont débordés et manquent de ressources.
Les policiers et militaires, confrontés à des conditions de travail périlleuses, souffrent de stress post-traumatique et d’autres troubles mentaux, exacerbés par le manque de soutien psychologique.
Des initiatives sont nécessaires pour fournir un soutien psychologique adapté à ces groupes, notamment par des lignes d’écoute et des services spécialisés.
Cependant, la violence persistante et le manque d’infrastructures rendent ces efforts d’autant plus difficiles.