Les autorités dominicaines ont récemment intensifié leurs efforts pour déporter des ressortissants haïtiens en situation irrégulière, avec un plan d’expulsion lancé le 2 octobre 2024.
Ce plan vise à renvoyer 10 000 migrants haïtiens par semaine, ce qui a conduit à des déportations massives. Entre le 2 et le 9 octobre, environ 11 000 migrants ont déjà été expulsés.
Au total, plus de 71 000 Haïtiens ont été déportés depuis le début de cette campagne, qui a été largement critiquée pour ses violations des droits humains. Les conditions de ces déportations sont souvent décrites comme inhumaines, avec des migrants maltraités et privés de leurs documents d’identité.
La Conférence épiscopale dominicaine a également exprimé son inquiétude face à ces pratiques, appelant à un traitement respectueux et digne des migrants.
Les organisations internationales et les ONG, comme CLIO, demandent une intervention pour garantir le respect des droits fondamentaux des personnes concernées.
Elles soulignent que parmi les déportés se trouvent non seulement des Haïtiens, mais aussi des Dominicains d’origine haïtienne et d’autres groupes vulnérables.
En réponse à la pression diplomatique, il y a eu une légère baisse dans le rythme des expulsions récemment, mais la situation reste préoccupante.