Selon des sources concordantes, les détenus colombiens incarcérés au Pénitencier National dans le cadre de l’assassinat du président Jovenel Moïse ont refusé catégoriquement de quitter l’enceinte de la prison lors de l’attaque armée perpétrée par des gangs armés hier soir.
https://twitter.com/mbduvalier/status/1764282504532439466
Des circonstances tendues et une situation incertaine
L’attaque, qui a débuté vers 19 heures locales, a provoqué un état de panique et de chaos au sein de la prison. Les forces de l’ordre ont été mobilisées pour repousser les assaillants et sécuriser les lieux.
Les motivations derrière le refus des Colombiens de quitter la prison ne sont pas encore claires. Certains observateurs avancent l’hypothèse qu’ils craignaient d’être victimes d’exécutions extrajudiciaires s’ils se trouvaient en dehors de l’enceinte carcérale. D’autres évoquent la possibilité d’une collusion entre certains détenus et les gangs armés.
Un incident qui soulève de nombreuses questions
Cet incident soulève de nombreuses questions sur la sécurité des prisons en Haïti et sur les conditions de détention des personnes impliquées dans des crimes graves. Il met également en lumière la complexité de la situation sécuritaire dans le pays, gangréné par la violence et l’impunité.
NB : Suivez l’évolution de la situation en Haïti en consultant des sources d’information fiables et crédibles.