Les policiers Kényans accusent certains des policiers Haïtiens de collaborer avec les gangs

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Les policiers kényans accusent certains de leurs homologues haïtiens de collaborer avec les gangs pour plusieurs raisons :

Fuites d’Informations
Les responsables kényans ont signalé qu’ils s’abstiennent de partager des informations stratégiques avec la Police nationale d’Haïti (PNH) en raison de préoccupations concernant des fuites qui profitent aux gangs armés. Cela a conduit à des accusations selon lesquelles certains policiers haïtiens pourraient être en connivence avec ces groupes criminels, facilitant ainsi leurs opérations.

Manque de Collaboration
Les policiers kényans ont exprimé des frustrations quant au manque de coopération des policiers haïtiens sur le terrain. Ils rapportent que certains agents haïtiens ne se montrent pas collaboratifs, ce qui complique les efforts conjoints pour lutter contre la violence des gangs. Cette perception de non-collaboration alimente l’idée que certains policiers haïtiens pourraient avoir des liens avec les gangs.

Retards et Passivité
Des retards significatifs dans les opérations, où les policiers haïtiens doivent parfois attendre jusqu’à quatre heures avant d’intervenir, sont également critiqués par les Kényans. Ce manque de réactivité est interprété comme un signe de désengagement ou d’une volonté délibérée de ne pas agir contre les gangs, renforçant les soupçons d’une possible collusion.

Contrôle des Zones Sensibles
Les policiers kényans ont également été critiqués pour leur réticence à entrer dans certaines zones à risque, ce qui a conduit à des accusations selon lesquelles ils ne prennent pas la situation au sérieux. Cette attitude peut être perçue comme une faiblesse qui pourrait profiter aux gangs, alimentant encore plus les suspicions sur la loyauté des policiers haïtiens.

Ces éléments combinés contribuent à une atmosphère de méfiance et à des accusations mutuelles entre les forces policières kenyane et haïtienne, rendant la collaboration difficile dans un contexte déjà fragile en Haïti.

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