Les déclarations du chef de la villa d’accueil, appelant les bandits à déposer les armes sont assimilables à une sorte d’amnistie et de sympathie.
Les défenseurs des droits humains sont catégoriques : l’heure n’est plus à la clémence envers les criminels qui ont endeuillé la population par des crimes atroces au cours des cinq dernières années. Ils estiment qu’il faut réagir avec sévérité contre les regroupements criminels.
Le Premier ministre haïtien, M. Gary Conille, n’a pas les coudées franches pour agir à sa guise dans le dossier sécuritaire. Face à l’instabilité croissante dans la région suite à l’attaque du 18 mars 2024, plusieurs organisations de défense des droits humains mettent en garde contre les velléités du gouvernement de dialoguer avec les bandits.
Pour eux, les déclarations du chef de la villa d’accueil, appelant les bandits à déposer les armes, sont assimilables à une sorte d’amnistie et de sympathie.
Ils préconisent plutôt de demander aux commissaires du gouvernement près les tribunaux de première instance de mettre l’action publique en mouvement contre ces criminels. La situation exige une réponse ferme et sans compromis.